1) De Rennes-le-Château...
Que peut-on dire de la légende du Tombeau de Roland à Lavaldieu, commune de Rennes-le-Château ? Sinon que cette légende n'est pas bien ancrée, que l'on en parle très peu et même quasiment nulle part, et que lorsqu'elle est évoquée, c'est principalement dans le milieu des chercheurs de Rennes-le-Château, passionnés par l'histoire du "curé au trésor"... et que de plus elle apparaît de manière relativement récente dans l'histoire.
En déroulant le fil, nous trouvons ainsi l'article Le Pech de la Roque et le Tombeau de Roland, par Daniel Dugès, publié dans Rennes-les-Bains mégalithique à la lumière de La Vraie Langue Celtique, tome 2. Le Cromleck du Levant (2015) (1), l'article À la recherche de la tombe de Roland, par Aetius, in Les cahiers de Terre de Rhedae n° 8 (2014) et du même auteur, un triple article paru sur le site Internet La Gazette de Rennes-le-Château (2) : La chanson de Roland (3), L'expédition en Espagne de Roland (4), puis sur une autre page Le tombeau de Roland (5). Quatre clichés rajoutés par Johan Netchacovitch en 2019 montrent un bâtiment effondré, auparavant voûté, où l'on peut voir dans un coin une grande dalle de pierre. Ces clichés sont légendés ainsi : "Chapelle ou tombeau de Roland ?", et concernant la dalle, "Pierre de l'autel ou pierre tombale ?" (6)
De 1984 à aujourd'hui, en 38 ans, le sujet tient donc en trois articles et trois auteurs seulement, et ce uniquement dans le milieu des chercheurs de Rennes-le-Château.
Antérieurement, existe-t-il d'autres documents évoquant le tombeau de Roland à Lavaldieu ? La réponse est oui puisque si Marc Rambiel aborde le sujet en 1984, c'est justement parce qu'il a découvert un de ces documents. Il s'en étonne car il découvre l'existence du Tombeau de Roland à Lavaldieu dans un Cartoguide Shell, alors qu'il n'a jamais entendu parler de cette légende auparavant.
Les Cartoguides Shell étaient imprimés par région et régulièrement mis à jour au fil des ans. Sous forme de dépliant, ils présentaient d'un côté une grande carte de la région, et de l'autre de nombreuses notices sur les villes, villages et lieux à voir. Celui qui nous intéresse est le Cartoguide Shell n° 13. Languedoc Roussillon, où l'on peut lire ces lignes dans l'édition 1975 :
Rennes-le-Château - Dominant la vallée de la Salz, ce village occupe un site merveilleux ; belle église romane. Une légende se rapportant à la découverte d'un trésor par le curé de la paroisse a longtemps agité habitants et visiteurs.
Aux environs - Rennes-les-Bains (13 km à l'E.) petite station tapie au creux du canyon de la Salz (rhumatismes). Château de Blanchefort (10 km à l'E.)
Laval-Dieu (6 km S.-E.) : lieu présumé du tombeau de Roland. (8)
Comparaison entre les Cartoguides Shell 1971 et 1975 |
Ces Cartoguides étaient offerts aux automobilistes venant faire le plein dans une station de la marque, et avaient valeur de petits guides touristiques. On est ici très loin du milieu des chercheurs de Rennes-le-Château, à une époque où le tourisme ne s'était pas encore développé dans le village (d'un point de vue de l'organisation communale, s'entend), et ce petit document prend ainsi une tournure "officielle", alors que le tombeau de Roland de Lavaldieu semble surgi de nulle part !
Marc Rambiel s'étonne :
"Jusqu'à présent, nous n'avions jamais entendu parler d'un tombeau de Roland et n'en avions trouvé aucune mention chez les auteurs anciens."
Il écrit au rédacteur en chef des Cartoguides Shell qui lui répond n'avoir aucune preuve de l'existence du tombeau (ou plutôt de sa légende). Et c'est finalement la municipalité de Rennes-le-Château qui fera cette réponse laconique :
"La mention sur le Tombeau présumé de Roland n'est pas vérifiable. Il s'agirait plutôt d'une légende transmise de génération en génération par nos anciens."
Voilà des propos qui officialisent, en quelque sorte, l'existence de cette légende. Et c'est en fouillant dans les journaux locaux que l'on découvre d'autres mentions de ce fameux et insaisissable Tombeau de Roland.
Dans La Dépêche du Midi du 5 juin 1978 (9), un article est intitulé Une monumentale erreur redressée à Lézignan... ...ou l'Histoire de France raconté par des étrangers, où des historiens hollandais et anglo-saxons mettent en doute le passage de Roncevaux dans les Hautes-Pyrénées, pour le situer après enquête dans les Pyrénées-Orientales. Voici le paragraphe concernant Lavaldieu :
LE TOMBEAU DE ROLAND À RENNES-LE-CHÂTEAU (AUDE) ?
Et ce n'est pas tout !
Roland, après sa mort, aurait été transporté à Rhedae (Rennes-le-Château, Aude) où il aurait été enterré et où une abbaye aurait été créée pour conserver ses mânes. Il s'agit de Laval-Dieu, ancien lieu où se pratiquait le culte du dieu Baal.
D'ailleurs, les vieux de Rennes-le-Château se rappellent très bien qu'il existe, aux alentours de cet endroit, un monticule que l'on nomme "La Butte de Roland".
Il n'en faudrait ni plus ni moins pour officialiser la chose... Mais remontons maintenant jusqu'en 1967...
La Dépêche du Midi, 15 avril 1967 :
Rennes-le-Château - (M. Lambège) (10) : "Le "trésor" de Rennes et son existence problématique, attirent à Rennes-le-Château, des milliers de touristes. Le vieux château comtal, l'église et le diable cornu sont à voir. Je signale que des centaines de touristes s'arrêtent chaque année au petit hameau de la Vildieresn (sic : Lavaldieu), lieu présumé du tombeau de Roland - et non Ronceveaux (sic) - bloqués par la route qui ne va pas plus loin. Je demande donc le débouché de ce court chemin (800 mètres) reliant Bugarach, Galamus et le littoral" (11).
La Dépêche du Midi, 18 avril 1967 :
Le présumé tombeau de Ronceveaux (sic) se trouverait à la Valdieu (le val de Dieu), la croix qui en marquait le lieu a été volée il y a deux ans. (12)
Pour résumer, nous avons d'une part deux brèves et un article dans les journaux locaux : en 1967 pour les deux premières, puis en 1978 concernant l'article - et encore le "tombeau" de Lavaldieu n'en est pas le thème central. D'autre part trois articles dans le milieu des chercheurs de Rennes-le-Château : l'un en 1984, l'autre en 2005-2006 sur Internet (puis republié en 2014 en version papier) et le dernier en 2015 (13).
C'est bien peu pour un tombeau recevant chaque année "des centaines de touristes", pour reprendre les propos de l'élu et futur maire Henri Lambège. Et d'ailleurs tout semble émaner de celui-ci : c'est Lambège qui en 1967 informe La Dépêche du Midi de l'existence du Tombeau de Roland, c'est aussi vraisemblablement lui qui renseigna les rédacteurs du Cartoguide Shell dans la première moitié des années 1970, puisqu'il était alors maire, et c'est encore la municipalité Lambège qui répondit à Marc Rambiel dans les années 1980.
Alors, qu'en est-il réellement de cette furtive légende ?
2) ...à Villeneuve-Minervois
Il existe dans le département de l'Aude un autre tombeau de Roland, sur la commune de Villeneuve-Minervois. En 1900, dans Contribution au folk-lore de l'Aude, troisième partie - Traditions légendaires, Gaston Jourdanne nous parle du Palet de Roland - différent du tombeau :
Si nous consultons la tradition orale nous trouverons non loin de Villeneuve-les-Minervois, le Palet de Roland, dolmen à demi-ruiné dont le neveu de Charlemagne se servait pour exercer la force de son bras. Il jetait la table du dolmen, en guise de palet, de Villeneuve à Narbonne, et c'est dans un de ces exercices que la pierre se serait fendue.
Si Jourdanne fait abstraction du tombeau dans ce paragraphe pour ne retenir que le Palet, il n'en ignore pas l'existence puisqu'il cite un autre auteur en note de bas de page : A. Ditandy. Et c'est chez cet auteur et dans l'ouvrage cité par Jourdanne que nous trouvons mention du Tombeau de Roland de Villeneuve-Minervois, dès 1875 :
Le dolmen de Villeneuve est situé sur un monticule près de La Valdous, aux sources du ruisseau de Combescure. Les pierres qui le supportent sont rangées en demi-cercle. Fort basses au midi, elles ont 1 mètre de hauteur à l'est et à l'ouest, ce qui donne à la table une position inclinée. La table, de forme à peu près ronde, a été grossièrement taillée : c'est un disque de 2 mètres 50 centimètres de diamètre, sur 3 décimètres d'épaisseur ; elle égale un volume de près de 2 mètres cubes et doit peser 5925 kilogrammes, ce qui suppose un travail de plusieurs centaines d'hommes pendant plusieurs mois, pour l'extraire de la carrière voisine, la transporter sur ce monticule et la poser sur les supports.
Si l'on en croit les gens du pays, très amis du merveilleux, Roland, l'illustre neveu et compagnon de Charlemagne, a parcouru la Montagne-Noire sur un coursier fantastique, dont les sabots ébranlaient la terre et s'imprimaient dans le roc. On montre, sur le vieux chemin des Ilhes à Lastours, une empreinte de ce genre. On montre aussi un peu plus haut, sur la pierre, la marque de l'épée et de la main du paladin. Cette large pierre, ce dolmen, dont nous admirons la masse et où nous sommes tentés de voir un autel druidique, c'est lui, c'est Roland qui l'a taillée à grands coups d'épée ; il s'en amusait dans ses loisirs, s'en servant comme d'un palet ; il le lançait en badinant et avec une grâce facile de La Valdous à Narbonne, et vice versa de Narbonne à La Valdous. Examinez la pierre attentivement, vous dit-on, et vous y trouverez encore la trace des doigts puissants qui l'ont serrée. Avant de mourir, Roland éleva son cher palet sur plusieurs colonnes et voulut être enseveli dans le pays témoin de ses innocents débats. Sa tombe est près de La Valdous : c'est le trou voisin du palet ; les habitants l'appellent le tombeau de Roland, et ils donnent à la grosse pierre le nom de Palet du Géant, ou Palet de Roland, le Palet d'al gigant. (14)
Ditandy donne ici beaucoup plus de détails que Gaston Jourdanne, il mentionne le tombeau et en précise le lieu.
La légende du tombeau et du palet de Roland de Villeneuve-Minervois est bien établie : on en trouve trace dans les écrits depuis près de 150 ans, et sa popularité est telle qu'aujourd'hui encore, l'endroit fait l'objet d'une randonnée réputée (15).
3) La transposition d'une légende
Les légendes à propos d'un tombeau de Roland sont nombreuses en France et en Europe. Toutefois, dans le cas de celles de Rennes-le-Château et de Villeneuve-Minervois, plusieurs éléments permettent de penser qu'il y a un lien direct entre elles, et qu'il y a eu, à une époque indéterminée - sans doute tardivement -, transposition de la légende de Villeneuve-Minervois jusqu'à Rennes-le-Château.
À Rennes-le-Château, nous avons une légende peu ancrée, qui, si elle circule au départ de manière "officielle" - par la voix d'un élu -, ne tient qu'en deux notes brèves et quatre articles publiés dans des journaux et revues, dont la moitié réside dans le milieu des chercheurs de Rennes-le-Château. On en entend très peu parler et elle apparaît relativement récemment : 1967.
À Villeneuve-Minervois, le tombeau de Roland s'inscrit dans un légendaire plus vaste. On l'a vu dans l'écrit de Ditandy, des liens sont présents avec d'autres endroits de la Montagne Noire et du Minervois, formant un ensemble cohérent : la route des Ilhes à Lastours (empreinte du sabot du cheval de Roland, marques de l'épée et de la main de Roland), le dolmen appelé Palet de Roland (empreintes des doigts de Roland), Narbonne (où Roland jetait son palet, selon la légende), et enfin le tombeau de Roland, proche du palet, où le neveu de Charlemagne aurait été enterré, si l'on en croit le folklore local. À Villeneuve-Minervois, la légende est également ancrée dans le temps : on la cite dans un ouvrage dès 1875 (92 ans plus tôt que celle de Rennes-le-Château !).
À Rennes-le-Château, le lieu précis rattaché à la légende est flou : Johan Netchacovitch et Aetius donnent un lieu (photo d'un bâtiment voûté effondré sur un terrain privé), Daniel Dugès et Stéphanie Buttegeg indiquent un lieu totalement différent bien que proche (fosse creusée dans le rocher), et Pierre Jarnac semble encore donner un autre endroit puisqu'il cite le Ruisseau de Couleurs (voir témoignage, note 9).
À Villeneuve-Minervois et alentours, chaque partie du légendaire de Roland est associé à un endroit très précis.
Concernant Rennes-le-Château, on peut s'étonner des propos du futur maire Henri Lambège, qui parle de "centaines de touristes" s'arrêtant chaque année à Lavaldieu pour voir le tombeau de Roland. Une telle fréquentation des lieux aurait laissé des traces dans la mémoire collective. Or, ce n'est pas le cas, et le tombeau fut vite oublié, pour ne ressurgir que très ponctuellement et de manière incertaine. Il paraît évident que Lambège a exagérément gonflé le chiffre en s'appuyant sur une légende locale fragile et imprécise (16). À l'origine de ce gonflement, Lambège a sans doute une motivation : comme il le dit dans la note du journal, Lavaldieu est alors un cul-de-sac, et il voudrait "le débouché de ce court chemin (800 mètres) reliant Bugarach, Galamus et le littoral". Plusieurs communes étant concernées par ce passage, Lambège ne peut être le seul décideur. Il a donc besoin d'un argument de force : la pseudo-fréquentation du tombeau de Roland en est un très bon.
S'il nous manque encore une pièce du puzzle - comment et par quel biais la légende s'est-elle déplacée, et même dédoublée ? -, on peut toutefois dire qu'il y a bien eu transposition de la légende de Villeneuve-Minervois à Rennes-le-Château. La proximité phonétique des lieux-dits ne laisse aucun doute à ce sujet : Lavaldieu pour Rennes-le-Château, La Valdous pour Villeneuve-Minervois. Il y a clairement eu confusion de ces deux lieux, sans doute à une période récente (années 1950 ??). Cet amalgame a été fait soit de manière volontaire (plaisanterie), soit de manière involontaire (véritable confusion).
En conclusion, si l'on veut voir le véritable tombeau de Roland - selon le folklore local ancien - de Lavaldieu (Rennes-le-Château), il faut aller à La Valdous (Villeneuve-Minervois).
Bonne promenade et bonne découverte !
Tony BONTEMPI - 26 septembre 2022
Remerciements à Stéphanie Buttegeg, Patrick Mensior, Johan Netchacovitch et Michel Vallet pour les informations et documents fournis.
N. B. Vous êtes intéressé par cet article et vous voudriez l'utiliser en tout ou en partie pour une publication papier ou numérique ? Merci de m'en formuler la demande via la page "contact" (publications libres mais soumises à conditions).
(1) Bulletin publié par Stéphanie Buttegeg de Légendes d'Oc. Repris partiellement dans le Guide du Razès insolite de Stéphanie Buttegeg, ODS, 2016, p. 215-216, réédition à compte d'auteur 2017, p. 269-271.
(2) Ce sont ces articles qui seront en fait repris en un seul dans Les cahiers de Terre de Rhedae n° 8 précédemment cité (Association Terre de Rhedae, 2014).
(3) 17 novembre 2005, avec mise à jour le 22 octobre 2019.
(4) 8 janvier 2006, avec mise à jour le 3 avril 2020.
(5) 23 décembre 2006, avec mise à jour le 28 novembre 2021.
(6) À noter que le lieu présumé du tombeau donné par Johan Netchacovitch et Aetius est différent du lieu indiqué par Daniel Dugès. Nous avons donc deux endroits potentiels pour la localisation d'une seule et même légende.
(7) Bélisane, 1984.
(8) Les mentions concernant Rennes-le-Château dans le Cartoguide Shell n° 13. Languedoc Roussillon ont ainsi évolué :
...Édition 1958 : Rennes-le-Château n'est pas mentionné.
...Édition 1963-1964, 1967-1968, 1968-1969 et 1971 : le paragraphe sur Rennes-le-Château apparaît en ces termes :
Rennes-le-Château (18 km au S. de Limoux) - Dominant la vallée du Sals qui s'enfonce au coeur des Corbières, ce bourg isolé vit depuis des années dans la fièvre de la recherche d'un trésor. Même les touristes sont invités à retourner le sol autour de la petite église romane.
Aux environs - Rennes-les-Bains (10 km à l'Est) petite station tapie au creux du canyon de la Sals, fréquentée par les rhumatisants.
Pas de mention du tombeau de Roland ni de Lavaldieu.
...Édition 1975 : mention du tombeau de Roland à Lavaldieu.
(9) Cité dans Les archives de Rennes-le-Château - Tome 1, Bélisane, 1987, p. 62-64. Pierre Jarnac, l'auteur, témoigne également : "Personnellement, et bien antérieurement à 1978, j'avais été honoré de cette précision : en particulier qu'un habitant de la région avait retrouvé une tombe basse sur laquelle le nom de ROLANDUS était encore visible. La sépulture était envahie par la végétation et difficile à localiser précisément. Pourtant, avec un peu de chance, il devait être possible de la retrouver vers le ruisseau des Couleurs."
Il s'agit donc là d'une troisième localisation possible, le ruisseau de Couleurs n'étant pas mentionné dans les publications de Johan Netchacovitch / Aetius et Daniel Dugès. Autant d'éléments qui participent à l'élaboration de la légende.
(10) Qui devait être alors adjoint au maire, puisque selon la fiche Wikipédia (article "Rennes-le-Château"), son mandat de maire ne débutera qu'en octobre 1968 pour s'achever en novembre 1987.
(11) Chose faite depuis. À mon arrivée dans la région en mars 1994, la route était partiellement bitumée et un chemin parfaitement praticable en prenait déjà le relais. À peine quelques années plus tard, l'ensemble fut goudronné, facilitant ainsi la circulation.
(12) Voir la note de l'association RLCdoc du 1er décembre 2019, Rennes-le-Château, échos et nouvelles en bref par La Dépêche du Midi. Patrick Mensior signale en note de bas de page à propos de la croix volée : "Selon le rapport attribué à Ernest Cros, cette croix aurait disparu au début de l'année 1959", alors que selon la note de La Dépêche du Midi, ce serait en 1965 environ.
(13) Plus une mention en 1987 dans Les archives de Rennes-le-Château - Tome 1 (voir note 9), citant l'article de La Dépêche du Midi de 1978. Liste non exhaustive, des publications ayant pu nous échapper.
(14) Lectures variées sur le département de l'Aude, par A. Ditandy, Carcassonne, François Pomiès éditeur, 1875, p. 79-80.
(15) Voir notamment les sites cathares.org, Grand Carcassonne Tourisme, Organisez votre visite en Languedoc Roussillon, ou bien encore celui de l'association Garrigue Gourmande.
(16) Tout comme le chiffre des visiteurs au village de Rennes-le-Château avait été gonflé dans les années 2000 par la municipalité Lhuilier, et encore aujourd'hui par la municipalité Alexandre Painco, qui annonce sur son site officiel "120000 visiteurs par an" ; la réalité est très loin de ce nombre, et beaucoup moindre.